
Akane YAMAGUCHI survole son quart de finale
Une confrontation de haut niveau était attendue entre YAMAGUCHI, n°5 mondiale, et HAN, n°3 mondiale. Si HAN Yue partait favorite en raison de son classement et de ses deux victoires lors de leurs dernières confrontations, c’est pourtant la Japonaise qui historiquement a dominé les débats, avec 6 victoires au compteur sur leurs 9 rencontres précédentes.
Dès le début de match, YAMAGUCHI prend immédiatement l’ascendant, ne permettant pas à HAN Yue de trouver son rythme. La Chinoise paraît en retard sur la plupart des échanges et est relativement statique dans ses déplacements. En à peine dix minutes de jeu, la Japonaise, médaillée de bronze aux derniers championnats du monde, remporte le premier set sur un score sans appel : 21/5.


Le second set offre un tout autre visage. HAN Yue revient sur le terrain métamorphosée : plus dynamique, plus agressive, elle hausse nettement son niveau de jeu. Elle mène 11/6 à la pause, mettant YAMAGUCHI en difficulté pour la première fois du match. Mais la Japonaise s’ajuste rapidement, revient à hauteur (14/14), et s’engage alors un bras de fer intense. Les deux joueuses se rendent coup pour coup jusqu’au money time. Cependant plus lucide dans les points décisifs, YAMAGUCHI parvient à faire la différence et conclut le match 21/19.
Akane YAMAGUCHI : « Dans le premier set, j’ai senti que mon adversaire avait beaucoup de difficultés, alors je l’ai laissée commettre ses erreurs. Puis, dans le second set, j’ai dû changer de stratégie car elle avait une bonne contre-attaque. J’ai donc évité d’être trop offensive et j’ai fait preuve de plus de patience, en attendant les bonnes opportunités. (…) Pour le prochain match, je préférerais affronter PURSULA V. Sindhu, car je l’ai déjà rencontrée plusieurs fois, même si elle peut être difficile à jouer en été en raison de son style plus offensif. »
Avec WANG Zhi Yi (n°2, Chine) éliminée, le chemin vers la finale semble désormais dégagé pour Akane YAMAGACHI. Il faudra néanmoins affronter en demi-finale soit l’Indonésienne Putri Kusuma WARDANI (n°9), soit l’Indienne PURSULA V. Sindhu (n°15).